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Activité C- Module 3

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Les blogues ont commencé à devenir populaire il y a tout au plus une vingtaine d’années, en même temps que l’internet à commencer sa démocratisation. Depuis lors, leur nombre et la variété de sujets sur lesquels ils se penchent ne cesse d’augmenter.  Certains sont très utiles, bien structurés et rédigés de façon professionnelle. Ils sont maintenus régulièrement et offre au lecteur, la dernière information disponible. Plusieurs fois, en faisant une recherche dans Google,  je suis tombée sur le blogue qui répondait de façon exhaustive à l’ensemble de mes questions sur un sujet donné.

En dehors des blogues des organisations ou de celle des médias commerciaux, on se demande ce qui motive les auteurs à produire une information de si grande qualité. Une étude de Nardi, Schiano, Gumbrecht et Swartz répond en partie à la question. Dans l’article Why we blog, les gens blogues pour :

  • Documenter leurs vies,
  • Fournir des commentaires et des opinions
  • Exprimer des émotions profondément ressentis
  • Articuler des idées par écrit
  • Former et maintenir la communauté.

Alors que certaines motivations sont d’ordres personnels, les deux dernières ont une portée sociale.

Devant la multitude des blogues présents sur le web, une importante question sociale émerge : « Alors qu’on a longtemps accusé le web et les échanges sociaux de créer une société rempli d’individus égocentrique, la prolifération des blogues ne suggère-t-il pas au contraire une forme d’altruisme encore méconnue de nos sociétés capitalistes? Partageons nous principalement l’information pour aider socialement ou parce que le Web et les blogues donnent accès à une notoriété jadis réservé aux vedettes des médias traditionnels. »

Activité C- Module 4

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On a vu au cours de l’histoire, une évolution de l’information et des informateurs ponctué par l’avènement des nouveaux médias de communication. On peut simplement penser aux révolutions sociales qui ont suivi l’invention de l’imprimerie, du télégraphe, du téléphone, de la télévision. Le Web et les réseaux sociaux n’échappent pas à cette réalité. Alors que le consommateur d’information n’était encore récemment qu’un spectateur selon l’échelle de la technographie sociale de Josh Bernoff, il a maintenant la possibilité de devenir créateur. Autrefois, la nouvelle nous était amenée déjà machée et prédigérée, notre rôle consistait à le l’intégrer tel quel et probablement avec la même certitude qu’avaient jadis les consommateurs de nouvelles de l’ère pré-imprimerie, celle d’avoir été bien renseignée. C’est que notre engouement pour l’information est fonction de ce que nous recevons. Ainsi, plus nous sommes informés et plus nous recherchons et avons besoin d’information. Les réseaux sociaux nous exposant de plus en plus à une information brute et rapidement accessible, nous devenons de plus en plus avide d’information. Les sources multiples nous permettent de confronter une information à une autre ce qui nous donne une autonomie de traitement.
Les réseaux sociaux nous ont donc permis de prendre conscience de l’état informationnel dans laquelle nous nous trouvions avant leur arrivée. Ils nous ont permis de comprendre que l’objectivité, porte étendard des géants de l’information du 20ieme siècle n’est qu’utopie, et apporte la confirmation que le journalisme peut-être objet de propagande.
La prolifération de fausses rumeurs bien que souvent démenties, nous aide cependant à comprendre que nous continuons à être manipulable. Nous n’avons pas encore trouvé le moyen d’être à la fois source et récepteur, créateur et consommateur de façon systématique. L’atteinte de cet objectif semble à ce jour irréalisable car bien que le Web Social nous rapproche de la nouvelle, je ne peux me trouver à deux endroits à la fois. En attendant, la téléportation, je n’arrive pas à imaginer mieux. Mais l’évolution rapide de la technologie et de moyens de télécommunication des trente dernières années, permettent d’espérer.